La seule chose que Harry aimait dans son apparence physique lorsqu'il était enfant, c'était cette fine cicatrice qu'il portait sur le front. Cicatrice à la forme éclair, qui le différenciait déjà bien des autres alors même qu'il ne savait rien de sa véritable histoire. (Ϟ) Lors de son dixième anniversaire, il reçut en guise de cadeau d'anniversaire de la part des Dursley, un cintre et une paire de vieilles chaussettes couleur moutarde, qui avaient appartenu à l'oncle Vernon. (Ϟ) Aujourd'hui encore, il garde dans sa valise un souvenir de son enfance. L'un des rares jouets qu'il avait eu la chance de récupérer parmi tous ceux ayant appartenu à Dudley, un soldat de bronze aux couleurs effacées. Il a tellement vécu d'aventures avec lui, dans son placard et son imaginaire, cachés aux yeux de tous, qu'il ne pouvait pas le laisser derrière lui, chez eux. (Ϟ) C'est lors de sa première année, qu'il reçut en cadeau de noël un jeu d'échecs sorcier, grâce à un pétard surprise de Poudlard. Malheureusement, il s'est fait battre bien trop de fois par Ron pour que ses pièces aient confiance en ses décisions et il lui arrive bien souvent de perdre les parties, à cause du mauvais caractère du jeu doué de magie. (Ϟ) Parmi ses possessions figurent son éclair de feu offert par Sirius pour ses treize ans, un couteau de poche avec les lames permettant d'ouvrir n'importe quelle serrure et de défaire n'importe quel nœud, puis un miroir à double sens qu'il utilise afin de communiquer avec son parrain. Fred et George lui ont également offert l'opportunité d’acquérir la carte des Maraudeurs. Dobby lui a tricoté une paire de chaussettes rouge vif avec des motifs en forme de balais volants lorsqu'il était en quatrième année, tandis qu'il commence à collectionner tous les pulls tricotés de Molly Weasley sans se résigner à se débarrasser de ceux n'étant plus à sa taille. Mais les deux plus beaux cadeaux qu'on lui ait fait, restent l'album de photos rempli de clichés de ses parents et de leurs années à Poudlard, ainsi que la cape d’invisibilité de son père. (Ϟ) Lorsqu'il revêt la cape, il lui arrive d'imaginer quels sentiments et quelles aventures son père vivait en la revêtant lui-même. Son père, son grand-père, ses ancêtres. Il espère pouvoir l'offrir un jour à son propre enfant. (Ϟ) Harry n'a jamais vraiment eu à se présenter aux autres, mis à part à Ron et Hermione en première année, dans le train les menant à Poudlard. La célébrité lui évite la déclinaison de son patronyme, bien trop célèbre pour être porté uniquement sur ses épaules d'adolescent. (Ϟ) Il n'a jamais réellement eu de chance en amour. Son tout premier crush fut pour Hermione, lorsqu'ils étaient en première année. Cela dura en tout trois semaines, jusqu'à ce qu'il passe à autre chose et profite plutôt de leur vraie et profonde amitié. Cho fut la prochaine sur la liste, pour qui il eut un gros coup de cœur dès sa troisième année. Il pensa à l'inviter au bal, mais il ne parvint pas à lui demander à temps. En quatrième année, elle sortait déjà avec Cédric Diggory depuis trop de temps lorsqu'il comprit qu'il était temps d'abandonner. Son cœur appartint à une moldue qu'il rencontra lors de l'été de sa quatrième année, avec qui il tissa une relation épistolaire secrète pendant trois années de suite. L'été avant la rentrée en sixième année fut celui le plus beau, où ils passèrent deux mois à s'aimer, avant de devoir se déchirer en se séparant pour de bon, peu avant le premier septembre. Les seuls au courant de cette relation sont Remus et Sirius avec qui Harry passe ses étés. (Ϟ) Harry a déménagé au square Grimmault dès l'été suivant sa troisième année, une fois que Sirius fut jugé non coupable. Il n'a pas une seule fois revu ou été en contact avec les Dursley depuis, mis à part une lettre qu'il reçut de la part de Pétunia, lui souhaitant seulement de vivre bien et de ne pas oublier de se brosser les dents chaque jours. (Ϟ) Harry décida d'envoyer un bouquet de fleurs à Pétunia il y a quelques semaines, pour l'anniversaire de sa tante en ne signant que de son prénom. Il n'a jamais été très proche de sa tante, mais elle restait celle la plus sensible à son adresse durant toute son enfance. Maintenant qu'il est parti de chez elle, elle semble plus soulagée et libre de réfléchir à ses actions. (Ϟ) Sirius fit la surprise à Harry de l'emmener dans un nouveau lieu d'habitation suite à son année de quatrième, délaissant le square grimmault et tous les souvenirs s'y attelant, pour un grand appartement sur le chemin de traverse. Un nouveau endroit pour tout recommencer réellement, à deux, à trois avec Remus parfois -même très souvent, presque tout le temps- et Harry, il revit. Harry, il sait ce que c'est maintenant d'avoir de vrais mentors, des oncles qui lui apprennent la vie, qui lui apprennent à vivre. (Ϟ) Il profite de son héritage pour combler ses amis lors des anniversaires et des noëls, demandant très souvent l'avis et l'aide d'Hermione pour l'aider à choisir les fameux présents. Il aime offrir, il aime voir se dessiner la surprise sur les visages des personnes qu'il aime, voir leurs lippes s'agrandir pour former un sourire éclatant. Et il aime la vie, le bonheur, les petits moments comme ça Harry car après tout, il a appris à les chérir. Il n'a que ça pour être heureux et quand il y pense, ce n'est pas si grave. Etre heureux, c'est composer son quotidien de plusieurs moments simples, doux, joyeux, précieux et oublier tous ceux un peu moins bons, n'est-ce pas ? (Ϟ) Harry il a peur. Il a peur de la mort elle-même. De sa mort, sa joue chaude contre le sol froid des dalles de l'enfer, du paradis, de l'entre-deux. Il a peur de mourir. Il est presque obsédé par le fait que ses parents soient morts à seulement vingt-et-un an. Il se demande si la malédiction va le suivre à lui et sa future femme. Mourra t'il en laissant derrière lui un orphelin, comme cela a été le cas pour lui ? Il craint le pire, il craint les faits répétés, les histoires torturées, les destins à l'auteur acharné d'enchaîner ses personnages à la douleur et la détresse. Et il prie Merlin parfois, Dieu le créateur, qui que ce soit, pour que sa vie ait un sens, pour que sa vie soit réelle, pour que sa vie soit palpitante jusqu'à sa mort. (Ϟ) C'est pour cela qu'il a tendance à aller au delà du danger. Il a encore le goût des aventures sur les lèvres, péripéties à peine embrassées à son avis. Il aime être investigateur, il aime croire que Rogue prépare un coup mauvais, il aime partir dans des odyssées avec ses meilleurs amis. Avoir le palpitant qui frappe fort contre son thorax, ressentir l'adrénaline anesthésier tout raisonnement menant à la peur et l'hésitation, courir pour sa vie, résoudre des énigmes, finir en beauté. Et ça lui manque, parfois, le fait que depuis sa troisième année, il ne se soit rien passé de particulier pour lui. (Ϟ) Sa célébrité n'a fait que s’accroître depuis qu'il a mis les pieds dans le monde magique. Alors qu'il se sentait submergé par tous les cadeaux et les œillades qu'on lui offrait en première année, il pensait que cela s'apaiserait alors que sa scolarité passerait. C'était sans compter la lecture de ses actions dans les journaux à Poudlard et dans le monde extérieur, traitant de tous les exploits que lui et ses deux meilleurs amis avaient fait. Il était le survivant, il était le courageux, le vainqueur. (Ϟ) Et alors que dans sa jeunesse il avait du mal avec sa popularité étouffante, c'est Sirius qui l'aida à relativiser et à en tirer les meilleurs côtés. A travers de nombreuses conversations, à travers des exemples, il grandit, comprit, murît et revint plus fort à Poudlard. Les épaules plus solides. (Ϟ) Parce qu'Harry n'a jamais vraiment été construit par un modèle masculin et son identité d'homme était un challenge à acquérir pour lui. Tiraillé avec l'amour qu'autrui lui apportait et le manque de confiance en soi qu'il ressentait au plus profond de lui. Torturé car après tout, il ne savait pas vraiment qui il était. C'est Sirius et Remus, qui l'incitèrent à d'abord penser à qui il voulait être. Et ça, personne ne lui avait jamais posé cette question au survivant. Ni les Dursley, ni tous ceux qui braquaient leurs yeux sur sa cicatrice et son histoire. On lui a toujours donné une étiquette à Harry. Mais à présent, c'était lui qui déciderait qui il serait. C'est lui qui déciderait de quelle étiquette il sera renommé. (Ϟ) Et c'est peut-être parce qu'il a besoin de se construire, de savoir vers où se diriger, qu'il pose une multitude de questions aux maraudeurs vivants. Comment était James ? Qui était Lily Evans ? S'aimaient-ils réellement, profondément ? Quelles étaient leurs aspirations ? Leurs forces ? Leurs faiblesses ? Et de toutes ces questions, de toutes leurs réponses, il se construit, peu à peu, l'identité de ses parents dans son esprit. Il apprend à les connaitre à travers les mots de ses mentors, il apprend à les aimer, à les questionner. Il aimerait tellement que ce soit eux qui soient assis en face de lui, accoudés à cette longue table en chêne, le regard bienveillant, argumentant leurs récits de gestes théâtral, de points d'exclamations. Le regard brillant, il les écouterait, il rirait de concert avec eux, autour d'un chocolat chaud -la spécialité de James- et Lily lui effacerait la trace de crème qu'il se serait mis sur la joue. Il les prendrait dans ses bras, il sentirait leurs parfums. Il jouerait au quidditch avec son père et écouterait sa mère leur dire de faire attention à eux. Il se ferait sermonner pour ses bêtises d'adolescent. Il aurait des parents émus à son départ du quai 9 3/4, des parents impatients à son retour. Il serait aimé, entouré. Il serait lui, complet. (Ϟ) Harry porte des lentilles particulières depuis sa quatrième année, grâce à un rendez-vous que Remus lui prit dans une boutique spécialisée. Il garde néanmoins ses lunettes rondes de côté, par symbole, mais aussi pour les jours où il préfère les revêtir et ne pas s'embêter. Il sait aussi que lorsqu'il les porte, il peut plus facilement obtenir ce qu'il veut de la part de Sirius qui lit James en lui à ce moment-là. (Ϟ) Il n'a pas réutilisé son don de fourchelang depuis sa seconde année, une aptitude qu'il préférerait oublier d'avoir, n'assumant toujours pas cette particularité. (Ϟ) Lorsqu'il est concentré ou troublé, il a tendance à se passer les doigts sur sa cicatrice. Lorsqu'il est gêné, c'est sa main qui vient balader sa chevelure indomptable. (Ϟ) Harry s'est pris pour obsession de retourner à Godric's Hollow, en compagnie de Sirius et Remus. Or, c'est un travail de longue haleine pour leur faire accepter sa demande. Il comprend que ce soit un lieu rempli de souvenirs et synonyme de peine pour eux, mais il en a besoin. C'est auprès de Remus qu'il sait qu'il obtiendra l'autorisation en premier. Il a envie de fouler le perron de la maison où il aurait dû grandir, où il aurait pu être heureux, entouré de ses parents. Il veut marcher dans les décombres que personne n'a osé toucher en quinze ans, s’imprégner le mieux possible de l'atmosphère, du lieu, des souvenirs qu'il aurait pu avoir ici. Imaginer sa vie là-bas, en faire son deuil aussi. Déposer des larmes et des fleurs sur leurs tombes. (Ϟ) Il a obtenu l'autorisation et le mentorat de Sirius et Remus afin d'entreprendre l'apprentissage de son animagus. C'est un travail de longue haleine, qui demande un grand effort de maîtrise de soi ainsi que de connaissance de ses capacités. Il n'a pas encore obtenu un grand succès, il travaille toujours avec eux afin de trouver son animal totem. Il pourrait s'entrainer plus vite s'il avait l'autorisation de faire de la magie en dehors de Poudlard, mais ce n'est pas encore le cas et comme Sirius ne vient pas dans l'enceinte du château, tout est ralenti. Il espère devenir animagus un jour, marcher dans les pas de son père, des maraudeurs. (Ϟ) Il ne peut toujours pas se voir Rogue, ayant encore l'impression parfois, qu'il prépare un mauvais coup. (Ϟ) Il craint toujours que Voldemort revienne un jour, pour de bon cette fois-ci. (Ϟ) En cinquième année, il se passa trois longs mois où Mimi Geignarde ne cessa de le suivre partout où il allait. Il trouva la solution pour sa liberté en la redirigeant vers Cédric. (Ϟ) Un rumeur court depuis quelques temps sur le fait qu'Harry posséderait un tatouage en forme d'hippogriffe sur la poitrine. Paraît-il d'ailleurs que Ginny se soit amusée à dire à certains qu'il s'agirait en réalité d'un Magyar à pointes. (Ϟ) Ginny, c'est celle qu'il a longtemps considéré simplement comme la sœur de son meilleur ami. C'est celle qui rougissait en croisant son regard sans qu'il ne sache pourquoi. C'est celle qu'il sauva en seconde année dans la chambre des secrets. C'est aussi celle qui grandit et devint une jeune femme merveilleuse, pleine de finesse et de force. Il admire bon nombre de ses qualités et il se plaît à jouer au quidditch avec elle. Et Harry prend de plus en plus plaisir à passer du temps en sa compagnie. Harry, il aime passer sa main dans les cheveux flamboyants de la petite sœur à son meilleur ami. Harry, il n'apprécie guère quand celle-ci passe moins de temps dans la salle commune avec tout le monde le soir, pour aller passer du temps avec d'autres garçons. (Ϟ) Il joue régulièrement avec un vif d'or qu'il a "emprunté", durant ses heures de temps libre. Il aime aussi se balader seul dans le château, moins lorsqu'il croise des préfets. (Ϟ) Il rend visite à Hagrid régulièrement, ainsi qu'à Hedwige. En ce qui concerne Dobby, l'elfe lui-même vient parfois le voir alors qu'il est dans son dortoir, afin de lui apporter de quoi manger ou à boire. Il lui rappelle qu'il n'est pas son maître et qu'Hermione ne serait pas très heureuse d'apprendre qu'il s'en sent obligé, mais il finissent par avoir de bonnes conversations après cela. (Ϟ) Harry a obtenu sept buses sur les neufs passées. Il a eu un Désolant en Histoire de la Magie, ainsi qu'un piètre en Divination. Il acquit un Effort Exceptionnel en Métamorphose, Sortilèges, Potions, Botanique et Soins aux créatures magiques, un Acceptable en Astronomie et enfin, un Optimal en Défense contre les forces du Mal. Les notes qu'il a obtenu, vont lui permettre de poursuivre dans une carrière au bureau des Aurors, bien qu'il pense de plus en plus à la possibilité de se lancer dans une carrière professionnelle au Quidditch. Il hésite. Il se décidera en fin de septième année.

C'est auprès de Terry Boot et Anthony Golstein que Michael a appris à se détacher un minimum de son trait individuel pour expérimenter l'amitié, la vraie. Celle qui peut déplacer des montagnes, celle à qui l'on tient bien plus que sa propre vie. Alors on laisse de côté son égo et sa fierté lors des disputes parce qu'on craint perdre l'autre à tout jamais, parce qu'on sait qu'on ne le peut. Sa loyauté s'est exprimée et démarquée au moment de comprendre combien il était attaché à eux. Ils ne se ressemblent pas beaucoup mais le trio se complète entièrement. Alors que chez Terry les émotions sont plutôt intenses, celles de Michael sont à l'inverse. Anthony, le passionné, le rêveur arrogant dont les doigts claqués de Michael sont nécessaires afin de le réveiller et le ramener au monde, à eux, lui éviter toutes sortes d'ennuis. Michael leur doit beaucoup et le reconnaît, ils sont son point faible et il n'en a pas honte. S'il y a bien une seule chose dont le sorcier est certain, c'est son attachement inconditionnel pour eux et la conviction que leur amitié est éternelle. (≈) Michael n'a pas formulé le vœu d'adopter le moindre animal de compagnie lors de son enfance, ni même à Poudlard. Peu friand des cours aux soins aux créatures magiques, il n'a pas d'appel particulier envers les animaux si ce n'est ceux de ses meilleurs amis pour qui il possède une réelle et étonnante affection. Il passe même parfois plus de temps avec eux lors de ses temps solitaires et calmes au dortoir qu'avec leur propriétaires. (≈) Le serdaigle n'a pas l'âme d'un artiste et se sait l'un des seuls à ne pas en être doté d'une au sein de sa maison mais n'en est pas complexé pour autant. Il aime pourtant les couleurs et ce qui sort de l'ordinaire, amoureux des découvertes et de l'inédit. Il peine à aimer le commun et le lisse, s'épanouit en satisfaction dans le nouveau, l'autre. (≈) Michael pratique l'escrime depuis un jeune âge, l'une de ses rares attaches au monde moldu dont il n'a pas honte ni ne dénigre. Manier le fleuret n'a fait qu'accentuer son trait compétiteur et améliorer sa concentration et sa détermination. Il y vécu de sacrées défaites et de belles victoires, c'est ainsi naturellement qu'il se tourna vers le club de duel dès qu'il eut l'âge requis pour en devenir membre. (≈) Le serdaigle joint son amour du jeu et du sport de différentes manières, notamment et surtout en rejoignant l'équipe des serdaigles dès qu'il eut les compétences nécessaires. C'est l'un des postes poursuiveur de l'équipe de sa maison qu'il occupe depuis maintenant quelques années. Il n'est pas rare de le voir sur le terrain de quidditch s'entraîner régulièrement, seul ou accompagné. Il peut se réveler véritablement agaçant une fois dans les airs si jamais l'un de ses partenaires au sein de son équipe se révèle avoir un mauvais jeu ou peu de concentration. Il pousse les autres à la performance autant qu'il l'exige de lui-même. (≈) Michael a les yeux vairons, la particularité d'avoir une pupille de couleur différente à chaque yeux. D'un brun clair à droite et d'un vert eau à la gauche, son regard étonne, déroute aux premières rencontres et aux suivantes et cela lui plaît, accueillant autrui d'un sourire confiant, sûr de lui et conscient de son originalité. (≈) Enfant de l'hiver jusque dans certains de ses comportements, celui qui sait vous réchauffer d'un sourire mais laisser une impression glacée à l'image de l'expression de ses sentiments. Il faut rechercher et rencontrer le vrai Michael pour comprendre la réalité de sa nature bien plus positive que lui-même ne le pense. (≈) Le serdaigle aime écrire des lettres et choisir ses encres. Il possède une plume fétiche et de sa calligraphie masculine, entretient régulièrement des missives avec son frère. (≈) Un paquet de cartes usées sur lui presque en tout temps, il règle très régulièrement des conflits de tout genre en dégainant ses As. (≈) En dehors de son uniforme à l'écusson serdaigle toujours bien porté hormis sa cravate souvent légèrement défaite, Michael a le style typique des années 90 chill et cosy. Sweaters et jeans sont parfois troqués par un blouson en cuir et des rangers. La palette des couleurs de ses habits se retrouve régulièrement en des couleurs froides, noir, grises, blanches ou bleu. (≈) Ancien accro aux suçacides durant toute l'année de sa cinquième année, traînant souvent avec la tige de plastique de la friandise dépassant de sa bouche, il s'est déjà fait reprendre afin de quitter le bout qui finissait toujours par être mâchouillé. Michael se tempère sur leur consommation, bien certainement aussi car il en avait assez de voir sa langue se trouer temporairement après chaque friandises. (≈) Ses cours préférés sont ceux de dcfm, sortilèges et potions. L'étudiant n'a jamais réussi à apprécier la botanique ni le soin aux créatures magiques. Il s'amuse des cours de divination mais y trouve un certain mystère plaisant. (≈) Michael peine à apprécier les moldus et leur monde, plus encore, il ne recherche pas à en découvrir plus sur eux. Parce qu'il n'a toujours pas accepté le fait que son père les ait quitté par l'amour trouvé chez une née-moldue. C'est entre deux verres de whisky pur feu que sa mère avait désigné les moldus comme étant la cause de leur peine alors que du haut de ses sept ans, Michael n'avait pas été capable de faire la part des choses et de reconnaître le caractère injuste de ses paroles. Il lui est compliqué aujourd'hui de revenir sur ce sentiment d'injustice et de mesurer sa pensée lorsqu'il s'est construit en les désignant comme coupables en s'efforçant d'insister sur leur trait inférieur. Pour soulager les maux d'un cœur n'ayant jamais guéri, pour justifier d'une certaine façon pourquoi son père les a choisi eux et pas sa mère, son frère et lui. Alors lorsqu'il fait une belle découverte bien plus moldue que sorcière, Michael reste dans le déni, envers lui-même et face aux autres, il mesure son comportement et ses réactions mais persiste malgré lui à apprécier tout en discrétion. Comme si leur accorder un caractère finalement plus important que prévu affirmait raison à son père et justifiait ses actes, Michael s'en défend et n'est pas prêt de le faire. (≈) Depuis peu de temps, il semblerait qu'une cécité visuelle atteint le sorcier. Elle se manifeste par des instants à la vue troublée, floutée, lorsque tous les contours de son monde s'effacent et s'oublient, lorsqu'un simple regard ne parvient pas à se stabiliser face au sien. Ces moments se font de plus en plus aléatoires et longs et ressemblent fortement au mal qui touche sa mère depuis des années et l'ayant rendue aveugle. Seulement Michael n'en parle pas, il refuse d'y faire face et persistera jusqu'à ce qu'un accident arrive, à s'enfoncer dans le déni. Quand bien même l'évolution de cette cécité pourrait être traitée et possiblement empêchée, Michael reste paralysé par la peur d'y voir se dessiner l'image-même de son avenir insipide et inexistant, honteux que cela lui arrive et gâche ses compétences, sa vie, en colère contre le monde entier et surtout Merlin de lui faire ce coup bas. Il a peur Michael, peur de fermer les yeux à tout jamais et d'être oublié.